S’ils se font la guerre tout au long de l’année à coups de promotions et de piques, les opérateurs mobiles s’autorisent toutefois une trêve lors du passage à la nouvelle année. À ce moment-là, la coopération s’avère en effet nécessaire.
Chaque année, c’est pareil
Malgré l’avènement des réseaux sociaux type Facebook et des messageries instantanées telles que WhatsApp ou Viber, le passage à la nouvelle année continue de se traduire par l’envoi massif de messages de vœux sous la forme de SMS ou de MMS.
À titre d’exemple, sur le réseau de Bouygues Télécom, plus de 35 millions de messages ont été envoyés entre minuit et quatre heures du matin au moment du réveillon 2017. Selon l’opérateur, interrogé par Le Parisien, c’est quinze fois le volume d’une journée classique le reste de l’année. D’après les chiffres de l’Arcep, les Français ont envoyé plus de 200 millions de SMS pour se souhaiter la nouvelle année.
Du coup, ils doivent collaborer
Vous l’aurez compris. Nouvel An est la journée de l’année qui génère le plus de trafic pour les opérateurs mobiles. Pour éviter l’encombrement des réseaux, ou au moins le limiter, ils n’ont ainsi pas d’autre choix que de travailler ensemble. Plus concrètement, si un opérateur est en difficulté pour encaisser son trafic, c’est un autre qui prend le relai pour acheminer les messages. Il se peut ainsi qu’un SMS envoyé par un abonné SFR soit pris en charge par Orange. D’ailleurs, la coordination entre Bouygues Télécom, Free Mobile, Orange et SFR se prépare dès l’été. Des réunions permettent alors d’estimer le volume du trafic et de se mettre d’accord sur les solutions à mettre en place.